FAIRE CROIRE à l’alliance de la CARPE et du LAPIN.
Mes frères,
Dans la continuité de notre article « Au choix : « Réforme de façade ou réelle Refonte des Statuts ? » on a le sentiment, au bar de la marine que cette soudaine référence sur le port de Marseille aux statuts de 86 est exploitée par certains comme un alibi.
Ainsi il donne l'occasion à quelques paons locaux qui ne veulent pas perdre leurs plumes, de se livrer à leur exercice favori: le grand écart. Certains ont même inscrit cette figure de style « au Panthéon de l’excellence », tant ils la pratique avec un art consommé.
Et pourtant soyons assurés, dans l’hypothèse d’un retour à des statuts d’il y a un quart de siècle (dont l’immense majorité ignore tout), que d'ici 2 à 3 ans tout redeviendrait comme aux plus beaux jours du stifanisme.
César est même persuadé qu’il ne faudrait pas attendre aussi longtemps à en juger par la rapidité avec laquelle certains paons ont récemment commencé à ressortir leurs beaux tabliers bleu chamarrés d’or et de suffisance.
Qu’il semble loin ce début septembre où on pouvait croire que le bleu avait disparu de la palette de nos orients, tellement ces charmants volatiles étaient beaux avec leurs tabliers de VM qu’ils avaient ceints en toute hâte et sans grande conviction en réalité.
Les Frères du bar de la Marine en on même vu qui se dissimulaient derrière les colonnes, eux qui habituellement occupaient d’autorité un Orient sublimé (le croyaient-ils) de leur seule présence. Bref : ruisselants de discrétion et d'humilité.
Mais l’automne a fait tomber les premières feuilles et les bonnes intentions. Les tabliers ont resurgi aussi vite qu’ils avaient disparu et des paons s’avancent pour aller de nouveau parader à l'Orient sans demander la moindre autorisation au VM.
Nous avons même découvert une espèce particulière sur la côte méditerranéenne tout près de Marseille: celle des paons migrateurs.
Ainsi tout dernièrement a-t-on aperçu un très beau paon à la démarche martiale et à large tablier bleu et or issu de la néo gouvernance stifanienne locale, connu sous le code AGMP.
Ce beau spécimen venait d’être brutalement chassé de son éphémère perchoir par le Grand Méchant Paon, rayonnant sur la volière Marseillaise. Il se cherchait un nouveau nid, et ayant entendu parler de certaines loges nids étoilées lors de la récente publication du guide Ulrf, il était venu s’y réfugier.
Au-delà de ce paon migrateur, l’espèce connait de nombreux spécimen, dont le point commun est de ne jamais de départir longtemps leurs breloques et chiffons préférés. De même leur instinct naturel les poussent à aller s’installer d’emblée sur les branches supérieures à l’Orient, où ils arborent sans vergogne les beaux et larges tabliers acquis sur l'autel des suspensions et de la souffrance des FF. (Et plus grave encore, sans que le VM ainsi déconsidéré n’ose réagir !)
Peu importe les indignités, l’essentiel pour nos paons, n’est-il pas de pouvoir conserver ou retrouver les prérogatives que l’on croyait à jamais perdues ?
Peu importe, s’il faut entreprendre des grandes manœuvres pour se préserver un perchoir.
Peu importe si, pour ratisser large, il faut faire croire à l’alliance de la carpe et du lapin ; par exemple : saper autant que faire se peu la souveraineté maçonnique et financière des loges et simultanément faire croire qu’on est dans la ligne Juillet alors que ce dernier propose exactement le contraire… par exemple avoir largement suspendu et menacé et prétendre que c'était dans le respect de la régularité, etc...
Mais pas d’inquiétude, toutefois, pour être conforme au « dress code du paon», tout est prévu. César s’est laissé dire à ce propos qu’un stock d’invendus, un arrivage massif, de vestes réversibles avait été livré sur le vieux port, et que des séances d’essayage avaient même commencé à être organisées.
Evidemment, pour ceux qui ne seraient pas tentés par ces essayages, et qui souhaitent plus que jamais une Maçonnerie d’Hommes Libres, l’ULRF, et en particulier une Grande Loge nouvelle (sage précaution) avec ses maisons par rite, est à ce jour le lieu où le risque de contamination par les paons, reste le plus faible.
Fraternellement
César.