MONSIEUR LE PRESIDENT, JE VOUS FAIS UNE LETTRE…
Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.
Je viens de recevoir
La « Lettre du Grand Maître »
Suite à cet’ belle affaire
Qui vous crée ces déboires.
Monsieur le Président,
L’AG, j’veux pas la faire
Je ne suis pas sur Terre
Pour huer un ignorant.
C'’est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m'en vais maçonner.
Monsieur le Président,
Votre « Lettre du Grand Maître » du 8 décembre 2010, n’a pas manqué de me surprendre.
Vous relevez que la durée du Mandat du Grand Maître, portée à cinq ans, n’aurait pas été remise en cause.
Je vous invite à relire scrupuleusement le jugement du 7 décembre.
Ce n’est pas – du tout - ce qui est écrit.
Il est écrit :
« Dit que le mandat du Président de l’association, Monsieur STIFANI, n’a pas expiré le 5 décembre 2010. »
Pour autant, il serait temps que vous compreniez enfin que si cette durée du mandat du Président de l’Association GLNF est – pour l’instant – maintenue à cinq ans, cela ne signifie pas pour autant que Monsieur STIFANI pourra se maintenir à cette fonction pendant cette même durée.
C’est même tout le contraire.
Votre stratégie nous apparaît clairement au travers de votre « Lettre ».
Vous allez vous prévaloir de cette décision pour tenter désespérément de vous maintenir à cette haute fonction de Grand Maître, encore deux années.
Il n’en demeure pas moins que dans le monde profane, vous êtes (tout comme moi), un juriste.
Je passe sur le fait que vous avez pu vous imaginer qu’une action en « concurrence déloyale » contre l’association FMR (dont je ne suis pas membre) avait la moindre chance d’aboutir.
Mais vous n’avez pas hésité encore à soutenir mordicus que vos AG pluri-délocalisées étaient légales.
Dans votre Cabinet profane, n’y a-t-il personne qui ait le courage de vous apporter la contradiction, ne serait-ce qu’au nom du bon sens ?
Il y a un « hic » dans cette stratégie que vous allez mettre en place.
Les statuts de l’Association GLNF prévoient que les fonctions de Président sont exercées par le Grand Maître.
Ainsi, si les membres de l’Association GLNF, QUI SONT SOUVERAINS, révoquent le Président de l’Association GLNF, ils mettent simultanément un terme anticipé au mandat de cinq ans du Grand Maître.
Le Tribunal de PARIS est très clair :
- statutairement, la durée du mandat du Président du Conseil d’administration est de cinq ans,
- mais les membres de l’Association GLNF, réunis en Assemblée Générale, peuvent révoquer le mandat du Président avant son terme, lors d’une AG.
Le Président et le Grand Maître étant confondus dans la même personne physique, la révocation de l’un entraîne évidemment la fin des fonctions de l’autre.
Alors quelles sont – vous concernant - les perspectives des prochaines semaines ?
Il ne s’agit pas d’inscrire à l’ordre du jour de la nouvelle AG, la « possible révocation » du Président (ce que vous écrivez dans votre Lettre), mais bien « la révocation du Président de l’association, Monsieur STIFANI et des membres nommés du conseil d’administration » (c’est ce qui est écrit dans le jugement du 7 décembre).
Avez-vous encore la moindre illusion sur le résultat du vote, s’agissant de la poursuite de votre mandat ?
Allez-vous connaître le déshonneur, pour ne pas dire l’humiliation, d’être révoqué et relevé de vos fonctions par vos Frères ?
N’est-il pas temps enfin de prendre la seule décision qui s’impose, pour mettre un terme au désordre, que vous avez engendré par votre ridicule obstination, par votre inimaginable aveuglement, vous qui, par votre fonction, devriez être le symbole de cette Lumière que nous recherchons ?
SEREZ-VOUS DIGNE ENFIN ?
Maurice F.