NOTE 4 - PETITE MERVEILLE D'EMBOBINAGE
Face aux notes produites par le service de propagande de Pisan, César a déjà publié des réponses aux notes N°1 - N°2 et N°3.
Ces notes produites par les cuisiniers de Pisan reposent sur des recettes simples : jeter dans la casserole quelques vérités évidentes afin d’endormir les capacités critiques des Frères, puis y glisser l’ingrédient manipulatoire grâce à des confusions sémantiques.
La note 4, du Prêt à Penser Pisanesque intitulée « Un ordre maçonnique peut-il être démocratique ? » ne fait pas défaut à la recette du Mandarin–picon utilisée pour nous faire gober la note n°1.
La note 4 est une nouvelle petite merveille d'embobinage !
En effet, dès le titre (« Un ordre maçonnique peut-il être démocratique? »), le lecteur averti des choses de la maçonnerie a spontanément envie de répondre « Oui », évidemment !
Mais, encore une fois, nos joyeux cuisiniers-rédacteurs poussent le bouchon un peu loin (pas question de jouer à la pétanque avec eux : ce serait trop pénible) : en fait, vous l'aurez compris, quand ils disent « ordre », il faut lire « obédience ».
Fidèles à leur bonne vieille recette du Mandarin–Picon (2/3 de vérités pour faire absorber 1/3 de mensonge) , ils commencent par nous faire humer une rafale d'évidences sur l'ordre (en l'assimilant clairement à l'obédience), et finissent en apothéose en rappelant la liberté individuelle des Frères et la souveraineté des Loges dans leur fonction initiatrice (ça, ils ont du avoir du mal à l'écrire, eux qui encouragent les Officiers Provinciaux à intervenir dans la vie des Loges... Dire des frères libres dans des loges souveraines, c'est quasiment évoquer des Maçons libres dans une loge libre !).
Là, on se dit alors que la Bonne Mère a fait un miracle, qu'elle les a touchés de sa grâce.
Et puis on continue à savourer, pour découvrir (!) en fin de note qu'à la GLNF, des mécanismes de régulation sont là pour éviter les déviances possibles !!!
Si, Si vous avez bien lu ! Nos cuisiniers-rédacteurs mentionnent sans la moindre honte: les « Souverain Grand Comité, Conseil des Sages, Assemblée de Grande Loge, qui sont autant de garanties contre des abus de pouvoir ».
Là, César a failli s'étrangler en buvant son pastis... Parce que si c'était le cas, ça se saurait !
L'expérience récente a démontré que :
1. Le SGC n'était qu'une chambre d'enregistrement !
2. Le nouveau Conseil des Sages ne convenait pas aux Sages qui en ont très vite démissionné. En effet ils ont vite découvert que les avis du conseil ne pouvaient être pris en compte que s'ils convenaient au Grand Maître !
3. L'assemblée de Grande Loge n'est jamais consultée, sauf pour ratifier la désignation d'un GM par le SGC !
Va falloir leur dire à nos cuisiniers-rédacteurs des recettes à la mode de PISAN.
Alors qu’ils avaient pris l'habitude de nous endormir, ils perdent leur temps en voulant continuer à nous servir leur casserole de vieille recette ; maintenant l'immense majorité des frères sont réveillés et ont bien repéré les divers ingrédients.