AVEZ-VOUS ENVIE DE JOUER ENCORE AU POKER MENTEUR
Mes Frères,
Dans le prolongement de nos deux récents articles "Attention, s'enfuient-ils vraiment ?" et "Quelle confiance accorder à la parole de Me Legrand ?", notre frère Tamino prend acte des toutes dernières manoeuvres judiciaires engagées par Stifani (action qui prouve d'ailleurs que notre interprétation de l'arrêt de la cour d'Appel est la bonne: GM et Président ne font qu'UN), et de celles en préparation par tous ceux qui se voient déjà Calife à la place du Calife, d'une GLNF dont seulement la peinture de la façade aurait refaite à la va vite.
Nous vous encourageons à lire le résumé qu'il fait de la situation dont le titre est en soi une synthèse.
Fraternellement
César
Avez-vous envie de jouer encore au poker menteur ?
Résumons…
Mercredi Stifani aurait été interdit de bureau par Me Legrand « courroucée » par son attitude.
Hier, Stifani, annoncé à Versailles après une lettre d’anthologie, réunit à Pisan - avec l’accord de Me Legrand -, les GMP du dernier carré. Certains regardaient leurs chaussures, d’autres leurs BlackBerry, et on en connait même un, d’une province du sud, qui est allé faire ses courses…Cela nous vaut une Brèves-Pravda qui nous assure comme d’habitude que tout va bien !
Maintenant l’avocat de l’administrateur semble confirmer la position du Président Kurz en réponse au référé catastrophe de Ni, Ni, et de la coalition improbable qui a cru bon de s’y joindre : le grand maître est le grand maître. Merci Ni, Ni ! Les mêmes d’ailleurs voudraient demander une extension de la mission de Me Legrand et ont demandé à A. Juillet qui les reçoit aujourd'hui, que nous nous y associons. Sans garantie ? Que nenni !
Il en découle que Stifani devrait participer au comité Théodule de gestion autour de l’administrateur. Mais c’est bien sûr, on va s’asseoir avec celui qui pour nous n’est plus rien ! On laisse la place à qui la veut.
Stifani se pourvoit en Cassation sur les considérants de la Cour d’Appel qui disaient que un président démissionnaire est un grand maître démissionné, ce qui prouve bien que nous avions raison de nous réjouir de cette position, puisqu’elle le gêne tant. Tout ça va durer combien de temps ?
Les conditions de vote à la dernière AG, organisée en seulement un an et 350 000 euros, sont telles que n’importe qui pourrait en demander l’annulation. Stifani se lancerait dit-on dans l’aventure, pour l’article 9 bien sûr, mais nous pourrions démontrer que nombre de loges ont été privées sans raison de leurs droits, et faire annuler l’approbation des comptes et budgets. A quoi bon ?
D’ici là, ceux qui n’ont pas payé auront reçu leur radiation, et je crois qu’ils en seront fiers, ce sera une preuve de leur ténacité contre la sottise et la tyrannie.
Tout ça n’a plus aucun sens, maçonnique en tous cas. A chaque victoire judiciaire de FMR-Myosotis, et elles furent nombreuses, des procédures, des galipettes invraisemblables ont empêché la décence et le droit de s’imposer. Cela va continuer. Et continuer.
Alors, le combat va continuer aussi puisque notre devoir est de rétablir le droit républicain, si facilement bafoué sans que grand monde ne s’en émeuve. La Cour d’Appel rendra un jour un arrêt, et ce malgré les 46 pages de conclusions remises par Stifani avant-hier pour enrayer une fois encore le système qui finira par l’écraser !
Mais le temps est venu de choisir notre voie, et de savoir si nous attendons la fin des pitreries pitoyables des pilotes fous de Pisan
Pour nombre d’entre nous, la réponse est : NON, nous voulons construire une maison propre et simple, loin des turpitudes de cette chasse au pouvoir dont nous n’avons rien à faire. Nous avions toujours dit que nous n’étions pas là pour prendre le pouvoir, mais pour vous le rendre. OUI, cette promesse est en train de se réaliser, et comme il y a encore trop de boue dans la GLNF aujourd’hui pour voir où nous mettons nos pas, nous allons construire à côté, pas loin, et sans relâcher la pression contre les murs fragilisés de Pisan.
Mais nous allons retrouver un havre fraternel et silencieux, où le mot Maçonnerie aura encore un sens.
Les fondations ont été creusées de Montreuil à Neuilly, en plus d’un an de tracé. Les murs sont presque terminés, le toit nous abritera avant fin mars.
Ce sera votre choix de savoir si vous voulez continuer à compter les coups entre Murat, Servel, Toffaloni, Degny, Stifani et Foellner récemment sorti lui aussi de la naphtaline. Ce sera votre choix.
Le nôtre est clair : continuer, par devoir, le combat judiciaire pour que justice soit rendue.
Mais surtout refonder un temple de joie fraternelle, de silence et d’humilité, propices au développement des richesses de l’initiation. Ce sera beau, difficile, chaleureux, et nous pourrons en être fiers.