FS VA DEVOIR ASSUMER SON REFUS
Mes Frères,
Dans nos réponses aux multiples réactions des Frères à la lettre d’Alain Juillet, nous rappelions à chacun la possibilité, selon nous très forte, d’une réponse négative de l’EX.
En effet cette lettre d'Alain Juillet était un réquisitoire terrible contre FS, et il nous semblait que l’EX risquait fort de trouver insupportable cette perche tendue.
En début d’après midi ce jour, il y a eu confirmation de la réponse de rejet par l’EX de la perche qui lui était tendue.
Cela nous semblait d’autant plus probable que le commentaire sur le Myosotis PACA d’un Frère averti des processus psychologiques nous avait déjà alertés. Il nous avait prévenu « Pour F.S., abandonner par lui-même le pouvoir, son pouvoir - le phallus, signifiant du désir - lui est absolument impossible et il luttera avec toute l’énergie du désespoir contre la castration réelle, imaginaire ou symbolique que les «miasmes», comme il les nomme, veulent lui faire subir ».
Aussi dans la réponse de Monsieur François Stifani à Alain Juillet, balaie-t-il d’un revers de manche la proposition de ce dernier. Il envisage très certainement, s’il perd en Appel, de lancer un pourvoi en Cassation pour encore gagner du temps.
Peut-être a-t-il également besoin de passer le cap de certaines échéances. (En droit français les délais de péremption les plus fréquents sont de 3 et 5 ans).
Mais il a aussi compris le risque qu’il prendrait en nommant Alain Juillet comme DGM, percevant que ce dernier partageait depuis longtemps les orientations de FMR et des Myosotis, même si pour des raisons diplomatiques la lettre restait silencieuse sur des points sensibles, voire, venait nous égratigner. En effet, si la Cour d’Appel venait à statuer sur la confusion des fonctions de Grand Maître et de Président de l’Association, la tactique de l’EX serait immédiatement mise à mal.
Maintenant l’EX va devoir assumer son refus.
Il ne pourra plus partir que dans la honte la plus totale.
Les éclaboussures pour notre obédience, il nous faudra être prêt à les assumer. Il nous faudra être prêt à boire l’amertume de notre passivité des années passées lorsque nous avons laissé faire les deux précédents GM, et les dérives successives qu’ils ont imposées.
Mais en poursuivant ce combat depuis des mois, n’avons-nous pas décidé de mettre fin aux dérives Stif-foellnériennes et redonner sa dignité à notre obédience ?
Quelque part l’explosion de critiques, vis-à-vis de la lettre d’Alain Juillet est la preuve de la détermination des Frères pour mener ce combat.
Elles montrent aussi que les Frères ne sont plus prêts à accepter n’importe quelle solution qui serait imposée d’en haut.
Ces critiques parfois fort diverses, nous montrent aussi l’ampleur de l’écueil que nous allons devoir franchir en passant d’une période de critique à une période de reconstruction.
Alors même que la liste des candidats au poste de Grand Maître s’allonge de jour en jour (J. Murat - P. Castandet - A. Cano - JP. Rollet - S. Toffaloni - P. Jacob. - D. Jacquet…!), ces événements et réactions nous confortent dans la nécessité de poursuivre le débat engagé lors des ASSISES et de finaliser avec tous, le Livre Blanc qui deviendra alors le cahier des charges par rapport auquel les candidats seront invités à se positionner.
Dans ce contexte, si César et tous les Frères du bar de la marine qui se battent depuis des mois, se déclarent prêts à étudier la proposition-programme d’Alain Juillet (qui n’est pas candidat GM), ce n'est certainement pas pour revoir les mêmes apparatchiks se refaire une virginité, et se prétendre résistant de l’intérieur, afin d’espérer retrouver leurs postes et leurs dorures. C'est parce que nous sommes maçons et que nous croyons en la capacité de rassembler et de travailler à la résolution de cette crise majeure.
POURQUOI CESAR SE BAT-IL ? Nos convictions n’ont pas changé du jour au lendemain !
Si le processus doit s’engager, nous aurons des exigences de garantie, nous ne serons certainement pas toujours d'accord, il y aura des obstacles et des désaccords, mais devons-nous pour autant refuser la possibilité de progresser, si une porte s’ouvre ?
Fraternellement à tous.
César