GUADELOUPE DOUBLE FIASCO
GUADELOUPE – DOUBLE FIASCO
Décidemment les iles ce n’est plus ce que c’était pour les apparatchiks stifaniens. Après le Fiasco de REUNION, César constate que les Frères de la GUADELOUPE ne se laissent plus rouler dans la farine et qu’ils viennent de le montrer ce matin même.
Le but du DGMP stifanesque Henri Claude ISID___, était de s’assurer d’une grande et belle parade pour sa propre installation comme GMP et pour la consécration d’une nouvelle loge (bien que n’ayant pas les effectifs suffisants et pas encore de local disponible, mais fournissant 2 électeurs supplémentaires pour la prochaine AG !).
Aussi avait-il convoqué ce matin à une réunion préparatoire tous les VM, tout ce qu’il avait pu rassembler comme Grands Officiers Provinciaux actifs et des années passées, et même quelques-uns de la Martinique pour faire nombre (on n’est jamais trop prudent !). Cela afin de rencontrer les éminences stifanesques, d’une part Philippe TARD____, arrivant de LA REUNION (encore un vol payé avec nos cotisations !) tout auréolés des suspensions qu’il vient de décréter pour châtier les FF qui lui ont gâché sa fête, et d’autre part, Jean-Michel BAL___ l’homme aux multiples facettes tantôt avocat de l’EX et tantôt AGS selon qu’il peut facturer des honoraires.
Mais sur les 300 frères de Guadeloupe et Saint martin, et malgré le racolage, il n’y avait, alignés devant ISID___, MONTAN___ et les deux sommités stifanesques, que 26 FF !! Un premier FIASCO !
Et pire que tout, il n’y a, que deux Vénérable Maîtres ! CESAR se l’est fait répéter ! Vous liez bien ils n’étaient que DEUX !!
Or, le super préfet, Philippe TARD____, avait prévu un discours de charme pour amadouer les foules (absentes). S’inspirant du célébrissime double langage du GMP de Septimanie (FX), pendant une heure ce fut un discours surréaliste encore plus critique de l’EX que les myosotis les plus percutants, avec glissé ici et là, les affirmations de fraternité et d’amour hyper classiques telles que « nous aussi nous résistons »… « il n’y a pas des bons et des méchants » (seulement certains qui signent des ordonnances…..et d’autres qui sont suspendus !)
Toutefois la conclusion retomba sur terre avec « IL FAUT QUE STIFANI RESTE JUSQU’EN 2012 , …. ET ENSUITE on engagera les réformes….. » (demain on rase gratis !) Le succès ne fut pas celui escompté d’autant plus que JM BAL___, s’était révélé être un super agent électoral contre STIFANI de par son attitude suffisante vis-à-vis des FF locaux et tout refus de dialogue.
C’est alors qu’un des Frères locaux se mit à lire la Déclaration, ci-dessous que CESAR vous invite à lire.
Chacun pourra constater qu’elle est « tonique » et ne pratique pas la langue de bois ! Or devant les organisateurs stifanesques totalement médusés, elle fut conclue par des applaudissements toniques et spontanés des trois quarts des personnes conviées !
Le type d’applaudissement dont la moitié aurait largement contenté notre ISID___ . Ajoutons que plus du tiers des FF invités ont alors en pratique la conclusion de la Déclaration et sont partis laissant sur place les dignitaires stifanesques avec leurs têtes déconfites (comme celles de DJ et des OP d’Alpes Méditerranée à Monaco le Weekend dernier !)
Un second FIASCO qui vient s’ajouter au premier !
Toutefois la fête n’est pas terminée, il reste encore demain, et au bar de la marine, les paris sont ouverts sur un troisième FIASCO avant la fin de la réception des hôtes de PARIS et de la REUNION ;
CESAR fait confiance aux frères de GUADELOUPE et de SAINT MARTIN pour tourner le dos à ces préfets, super préfet et avocat stifanesques et les laisser seuls, demain, face à leur double langage, et autres manipulations, ajoutant ainsi un troisème FIASCO, car chez nous, 3 est un symbole significatif.
Mais voici la Déclaration lue par les Frères de GUADELOUPE, lisez-la, elle le mérite :
Mes Très Chers Frères,
Nous avons été invités à écouter ce matin ce que les émissaires du TRF. Stéfani avaient à nous dire. Après les avoir écoutés, je voudrais vous dire le sentiment qui nous anime ce jour, après près de quatorze mois de tourmente mal vécue par tous les frères aussi bien de notre province que de toute la GLNF.
Nous avons écouté avec attention ce que les émissaires nous ont dit. Et en retour, nous les prions d’écouter avec la même attention, ce que nous avons à leur dire.
Vous tous, mes frères de Guadeloupe, nous voulons vous parler de frère à frère, de cœur à cœur, les yeux dans les yeux.
Nous tenons tous autant que vous à la GLNF, notre obédience qui a vu naître et grandir, en Franc-Maçonnerie, beaucoup d’entre nous.
Contrairement à ce que certains essaient de vous faire croire, personne et encore moins aucun d’entre nous ne souhaite ni ne veut, la disparition de notre obédience.
Aucun d’entre nous n’aime moins la GLNF que les autres.
Nous ne voulons, ni sa disparition, ni la disparition de notre province, pas plus que nous ne sommes animés d’intention de diviser ou de dresser les frères les uns contre les autres.
Nous sommes autant que vous attachés aux notion de régularité , de landmarks et à la règle en 12 points , laquelle a été bien plus que malmenée ces derniers temps.
Nous souhaitons que ceci soit clair dans l’esprit des frères de la Guadeloupe, et il n’y a pas la moindre équivoque ou de doute à ce sujet en ce qui nous concerne.
A cet égard du reste, le RF HC Isidore sait que notre position est bien moins un rejet de sa personne que le refus d’adhérer ou de cautionner un système dont la méthode de gouvernance est contestée, contestable et au final inacceptable.
Mes très chers frères, nous voici contraints de vivre depuis plus d’un an une situation préjudiciable à la quête que nous avons entreprise en entrant en Franc-Maçonnerie.
La sérénité nécessaire à cette démarche a déserté nos loges et le résultat de tout ceci est que nous voyons des frères se dresser contre des frères.
La vanité des hommes est comme une mèche en quête de flamme. Et quelqu’un a allumé la mèche, et l’incendie s’est répandu.
Nous n’avons pas besoin de revenir sur les péripéties des événements qui ont jalonné la vie de l’obédience, les quatorze derniers mois.
Nous estimons simplement que celui qui a allumé cette mèche, doit s’en aller faute d’avoir été capable d’éteindre l’incendie qu’il a allumé lui-mème, car nous avons perdu confiance en lui.
Nous avons perdu confiance en lui lorsqu’il ne tient pas sa promesse de réunir une Assemblée Générale suite à celle du 25 mars 2010 où il fut mis en minorité.
Nous avons perdu confiance en lui lorsqu’il nous lance dans une judiciarisation absurde alors que la concertation, l’acceptation du dialogue eurent été propices à la résolution de nos problèmes.
Nous avons perdu confiance en lui lorsqu’il affirme une chose aujourd’hui et son contraire le lendemain.
Et les exemples abondent.
Nous avons perdu confiance en lui lorsqu’il multiplie les manœuvres dilatoires pour repousser aux calendes grecques des échéances indispensables à la résolution des problèmes de l’obédience.
Nous ne reviendrons pas sur la mise à l’index de notre obédience par les Grandes Loges étrangères, ni sur les déclarations des juridictions ordinales qui parlent d’elles-mêmes.
Mes Très Chers Frères, au delà des querelles juridiques, des interprétations partielles et partiales de nos textes constitutifs, dans lesquelles on nous entraîne à notre corps défendant, posons-nous simplement les questions suivantes :
- Quelle est la légitimité d’une gouvernance qui dirige par intimidation, menaces et sanctions absurdes, des frères qui osent dire leur désarroi ou exprimer leurs opinions.
- Quelle est la sincérité d’une adhésion faite sous contrainte et dans la peur d’une sanction ?
Mes très Chers Frères, la Franc-Maçonnerie nous apprend à nous ré-approprier notre propre destin et à nous assumer nous-mêmes.
Elle nous apprend à refuser l’apprentissage de la soumission et de la dépendance, à refuser tout esclavagisme.
Mon Frère AGM, vous êtes venu nous porter la parole du TRF F. Stifani et nous tenons à vous dire que la Guadeloupe n’est pas la Réunion.
La Guadeloupe est une province à nulle autre pareille.
La Guadeloupe est la Guadeloupe. Et toute décision prise tendant à diviser ou séparer les frères serait malvenue et mal inspirée.
Vous rentrerez chez vous, dans votre île lointaine, et nous resterons ici entre nous et il faudrait alors vivre avec la division qui aura été ainsi introduite parmi nous.
Qui voudra prendre la responsabilité d’un tel acte ?
Nous voudrions que vous sachiez, mon Très Cher Frère, qu’il reste une notion ancrée au cœur des frères de la Guadeloupe : l’honneur et la dignité. L’honneur et non les honneurs, reste pour nous le plus grand des biens extérieurs.
Beaucoup parmi nous viennent s’asseoir sur les colonnes du temple, en faisant preuve d’un désintéressement total et préfèrent les choses belles et inutiles, plutôt que les choses profitables et avantageuses.
Il y a ces frères qui pensent que l’idéal de tolérance, d’ouverture à l’autre que nous sommes venus chercher en loge, ne doit pas être une stérile utopie.
Il y a ces frères qui n’ont ni souci d’éloge pour eux-mêmes, ni de blâme pour les autres.
Nous plaçons l’honneur et la vertu au dessus des avantages extérieurs du rang et de la fortune.
Et c’est au nom de toutes ces valeurs que nous ne pouvons cautionner par notre présence, toute manifestation dont l’initiateur a perdu notre confiance, notre reconnaissance et notre estime.
J’ai dit
xxx